CONFERENCE DES EGLISES EUROPEENNES : 50 ANS DE DIALOGUE ENTRE LES CHRETIENS AU NIVEAU EUROPEEN
Lyon, 15-21 juillet 2009
Lyon - La Conférence des Églises d'Europe (KEK) tiendra sa XIIIe Assemblée du 15 au 21 juillet à Lyon. Plusieurs centaines de délégués des Églises membres de la KEK se retrouveront autour du thème "Appelés à une seule espérance en Christ" pour définir les futures orientations de travail de cette institution et fêter ses 50 ans d'existence. Sa Toute-Sainteté le Patriarche Oecuménique Bartholomée sera présent à Lyon les 18 et 19 juillet 2009, pour participer aux travaux de l'assemblée de la KEK. Sa Béatitude le Patriarche Daniel, primat de l'Église Orthodoxe Roumaine, participera également (le 15 juillet) à l'événement. Ils rencontreront le Pasteur Jean-Arnould de Clermont, président de la KEK.«La KEK doit rappeler les valeurs fondamentales sur lesquelles doivent être construites les sociétés européennes» : Interview du Pasteur Jean-Arnold de ClermontEn 50 ans, le monde et l'Europe ont bien changé. Que reste-il de l'esprit présent à la création de la Conférence des Églises européennes ? Dès 1959, la fonction première de la Conférence des Églises européennes (KEK) a été d'établir un dialogue entre l'Est et l'Ouest de l'Europe au moment où s'établissait le rideau de fer. Cette mission de passerelle et de dialogue caractérise toujours la KEK même si elle est aujourd'hui moins focalisée sur l'axe Est-Ouest. Par ailleurs, dès les premières années, la Conférence des Églises européennes a été confrontée à la construction et au maintien de la paix en Europe. Aujourd'hui encore, servir la paix et la réconciliation reste une valeur inscrite dans ses perspectives. Prenons, par exemple, la question de l'accession de la Turquie à l'Union européenne. Si on laisse de côté les questions économiques et religieuses, non fondamentales dans la relation avec la Turquie, il est essentiel que l'Union européenne comprenne que vingt ou vingt-cinq ans seront nécessaires pour construire des relations réconciliées entre la Turquie et la Grèce, et entre la Turquie et l'Est de l'Europe. À quels défis la Conférence des Églises européennes est-elle aujourd'hui confrontée?Au fil de son histoire, la Conférence des Églises européennes s'est attachée à travailler à la réconciliation et la paix. Puis est venue une deuxième période avec la construction de l'Union européenne. Les Églises ont pris progressivement conscience de l'importance de leur présence dans ce débat. Aujourd'hui, la KEK court le risque de ne plus être audible. Elle est présente dans quantité de domaines et sa parole est noyée. Il faut que nous nous recentrions sur quelques points prioritaires : le développement, la lutte contre la pauvreté, la question environnementale, la question des migrations. La nécessité d'une parole évangélique demeure également. Si notre référence n'est pas clairement identifiée, alors nous serons inaudibles. La KEK a pour mission d'être, au nom des Églises, une parole publique rappelant les valeurs fondamentales sur lesquelles doivent être construites les sociétés européennes : la dignité de l'homme, l'attention au plus pauvre, le développement durable. C'est la raison pour laquelle vous avez placé le Christ au centre de votre assemblée générale en choisissant la thématique «Appelés à une seule espérance en Christ»? Exactement. Dieu a une espérance pour le monde, nous avons à le dire. Ce monde n'est pas le jouet de la fatalité, c'est notre profonde conviction. Nous souhaitons que les espoirs qui sont les nôtres deviennent des échos, des reflets de cette espérance de Dieu pour le monde et donnent aux hommes et aux femmes la capacité d'envisager leur avenir non pas avec fatalité mais comme quelque chose qui est entre leurs mains.
VISITE HISTORIQUE DU PATRIARCHE OECUMENIQUE BARTHOLOMEE A LYONSa Toute-Sainteté le Patriarche Oecuménique Bartholomée, première figure de l'Orthodoxie mondiale, viendra pour la première fois à Lyon les 18 et 19 juillet 2009, pour participer aux travaux de l'Assemblée de la KEK. Il sera accueilli à Lyon à son arrivée par le Cardinal Barbarin, Archevêque de Lyon, les autorités civiles et le Pasteur Jean-Arnold de Clermont. Samedi 18 juillet 2009 à 17h, après une réception à l'Archevêché, le Patriarche Bartholomée et le Cardinal Philippe Barbarin se rendront à la Primatiale Saint-Jean, pour y célébrer les Vêpres durant lesquelles le patriarche donnera l'homélie. «J'invite tous ceux qui le souhaitent à participer à ce temps de prière, qui sera un moment historique pour l'Eglise de Lyon» souligne le Cardinal Philippe Barbarin.
Lyon - La Conférence des Églises d'Europe (KEK) tiendra sa XIIIe Assemblée du 15 au 21 juillet à Lyon. Plusieurs centaines de délégués des Églises membres de la KEK se retrouveront autour du thème "Appelés à une seule espérance en Christ" pour définir les futures orientations de travail de cette institution et fêter ses 50 ans d'existence. Sa Toute-Sainteté le Patriarche Oecuménique Bartholomée sera présent à Lyon les 18 et 19 juillet 2009, pour participer aux travaux de l'assemblée de la KEK. Sa Béatitude le Patriarche Daniel, primat de l'Église Orthodoxe Roumaine, participera également (le 15 juillet) à l'événement. Ils rencontreront le Pasteur Jean-Arnould de Clermont, président de la KEK.«La KEK doit rappeler les valeurs fondamentales sur lesquelles doivent être construites les sociétés européennes» : Interview du Pasteur Jean-Arnold de ClermontEn 50 ans, le monde et l'Europe ont bien changé. Que reste-il de l'esprit présent à la création de la Conférence des Églises européennes ? Dès 1959, la fonction première de la Conférence des Églises européennes (KEK) a été d'établir un dialogue entre l'Est et l'Ouest de l'Europe au moment où s'établissait le rideau de fer. Cette mission de passerelle et de dialogue caractérise toujours la KEK même si elle est aujourd'hui moins focalisée sur l'axe Est-Ouest. Par ailleurs, dès les premières années, la Conférence des Églises européennes a été confrontée à la construction et au maintien de la paix en Europe. Aujourd'hui encore, servir la paix et la réconciliation reste une valeur inscrite dans ses perspectives. Prenons, par exemple, la question de l'accession de la Turquie à l'Union européenne. Si on laisse de côté les questions économiques et religieuses, non fondamentales dans la relation avec la Turquie, il est essentiel que l'Union européenne comprenne que vingt ou vingt-cinq ans seront nécessaires pour construire des relations réconciliées entre la Turquie et la Grèce, et entre la Turquie et l'Est de l'Europe. À quels défis la Conférence des Églises européennes est-elle aujourd'hui confrontée?Au fil de son histoire, la Conférence des Églises européennes s'est attachée à travailler à la réconciliation et la paix. Puis est venue une deuxième période avec la construction de l'Union européenne. Les Églises ont pris progressivement conscience de l'importance de leur présence dans ce débat. Aujourd'hui, la KEK court le risque de ne plus être audible. Elle est présente dans quantité de domaines et sa parole est noyée. Il faut que nous nous recentrions sur quelques points prioritaires : le développement, la lutte contre la pauvreté, la question environnementale, la question des migrations. La nécessité d'une parole évangélique demeure également. Si notre référence n'est pas clairement identifiée, alors nous serons inaudibles. La KEK a pour mission d'être, au nom des Églises, une parole publique rappelant les valeurs fondamentales sur lesquelles doivent être construites les sociétés européennes : la dignité de l'homme, l'attention au plus pauvre, le développement durable. C'est la raison pour laquelle vous avez placé le Christ au centre de votre assemblée générale en choisissant la thématique «Appelés à une seule espérance en Christ»? Exactement. Dieu a une espérance pour le monde, nous avons à le dire. Ce monde n'est pas le jouet de la fatalité, c'est notre profonde conviction. Nous souhaitons que les espoirs qui sont les nôtres deviennent des échos, des reflets de cette espérance de Dieu pour le monde et donnent aux hommes et aux femmes la capacité d'envisager leur avenir non pas avec fatalité mais comme quelque chose qui est entre leurs mains.
VISITE HISTORIQUE DU PATRIARCHE OECUMENIQUE BARTHOLOMEE A LYONSa Toute-Sainteté le Patriarche Oecuménique Bartholomée, première figure de l'Orthodoxie mondiale, viendra pour la première fois à Lyon les 18 et 19 juillet 2009, pour participer aux travaux de l'Assemblée de la KEK. Il sera accueilli à Lyon à son arrivée par le Cardinal Barbarin, Archevêque de Lyon, les autorités civiles et le Pasteur Jean-Arnold de Clermont. Samedi 18 juillet 2009 à 17h, après une réception à l'Archevêché, le Patriarche Bartholomée et le Cardinal Philippe Barbarin se rendront à la Primatiale Saint-Jean, pour y célébrer les Vêpres durant lesquelles le patriarche donnera l'homélie. «J'invite tous ceux qui le souhaitent à participer à ce temps de prière, qui sera un moment historique pour l'Eglise de Lyon» souligne le Cardinal Philippe Barbarin.
Source: ECF (S. Laforge)
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